Culte préparé par le pasteur Marie-Pierre Van den Bossche – 30 août 2020

 

 
Textes bibliques

 

JÉRÉMIE 20: 7-18
Seigneur, tu m’as séduit et je me suis laissé prendre ; tu m’as forcé la main, tu as gagné. À longueur de journée, on rit de moi, tous se moquent de moi.
Chaque fois que je parle, il me faut hurler, dénoncer à grands cris la violence et l’oppression. Et quand j’ai à proclamer une parole de ta part, je subis toute la journée des moqueries et d’autres insultes.
Si j’en viens à me dire : Je veux l’oublier, je ne parlerai plus de la part de Dieu, il y a alors au plus profond de moi comme un feu intérieur qui me brûle. Je m’épuise à le maîtriser, mais je n’y parviens pas.
J’entends beaucoup de gens dire du mal de moi ; ils me surnomment “la terreur est partout”. « Dénoncez-le, disent les uns. – Oui, dénonçons-le », répètent les autres. Mes proches eux-mêmes guettent ma moindre erreur, ils espèrent me prendre en défaut. « Alors, disent-ils, nous le tiendrons et nous aurons notre vengeance. »
Mais le Seigneur est pour moi un héros puissant. Ce sont mes persécuteurs qui trébucheront. Ils n’auront pas le dernier mot. Humiliés d’avoir échoué, ils seront déshonorés pour toujours, et personne ne l’oubliera.
Car le Seigneur de l’univers sait reconnaître quand une personne pratique la justice. Il sait très bien ce qui le motive. Je t’ai confié ma cause. J’espère assister à ta revanche sur mes adversaires.
Chantez pour le Seigneur, acclamez-le, car il a arraché le malheureux aux griffes des malfaiteurs.

Maudit soit le jour qui m’a vu naître ! Que personne ne déclare béni ce jour où ma mère m’a mis au monde !
Maudit soit celui qui a rempli mon père de joie en lui annonçant : « C’est un garçon ! »
Que celui-là ait le sort des villes que Dieu sans aucun remords a anéanties ! Que, dès le matin, il entende des plaintes, et à midi encore des cris de guerre !
Si seulement il m’avait fait mourir dans le ventre de ma mère ! Elle aurait été ma tombe. Elle m’aurait gardé en elle pour toujours.
Pourquoi suis-je sorti du ventre maternel, si c’est pour être spectateur de la peine et de la souffrance et finir ma vie dans l’humiliation ?

MATTHIEU 16: 21-27
À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des spécialistes des Écritures, être tué, et, le troisième jour, ressusciter.
Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! dit-il. Non, cela ne t’arrivera pas ! »
Mais Jésus se retourna et dit à Pierre : « Va-t’en, passe derrière moi Satan ! Tu es un obstacle sur ma route, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des êtres humains. »
Puis Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut me suivre, qu’il s’abandonne lui-même, qu’il prenne sa croix et me suive.
En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.

À quoi bon gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Que donnerait-on en échange de sa vie ?
En effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon la façon dont il aura agi.

Prédication

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