Église Protestante Unie

L’Église Protestante Unie de Grenoble (EPUdG) est membre de l’Eglise Protestante Unie de France (www.eglise-protestante-unie.fr).
Elle rassemble 1100 familles (soit environ 2400 personnes). Son territoire géographique s’étend d’Allevard au Trièves, du Vercors au massif de Belledonne.

 Une communion luthérienne et réformée

Créée en 2012, l’Eglise Protestante Unie de France est l’union de l’Eglise réformée de France et de l’Eglise évangélique luthérienne de France. Ces deux Eglises sont nées au XVIème siècle dans le mouvement de la Réforme. Elles sont membres fondateurs de la Fédération protestante de France (www.protestants.org) créée en 1905. Cette nouvelle Eglise s’inscrit dans une dynamique commune, en vue d’un meilleur témoignage et  de service de l’Evangile au sein de la société française. Elle prend en compte le plus largement possible la diversité existant dans les traditions luthérienne et réformée avec la volonté de s’en enrichir.

Repères :
– 400 000 personnes font appel aux services de l’Eglise protestante unie de France,
– 500 pasteurs dont 1/3 de femmes,
– 450 paroisses
– 1000 lieux de culte.

Une identité réformée

L’Eglise Protestante Unie de Grenoble est de tradition réformée. Avant la création de l’Eglise Protestante Unie de France elle était membre de l’Eglise Réformée de France. Celle-ci est issue de la Réforme protestante du XVIè siècle, inaugurée en Allemagne par Martin Luther, et poursuivie en France et en Suisse par Jean Calvin. En France, des communautés se forment dès 1555, mais elles doivent très vite faire face à des persécutions et des massacres. En 1698, la révocation de l’Edit de Nantes par le roi Louis XIV condamne les protestants à l’exil, aux conversions forcées, à la clandestinité. Le protestantisme est officiellement interdit en France jusqu’en 1787.

croix

En savoir plus sur l’histoire du protestantisme français

Les protestants d’identité réformés français sont aussi appelés les “huguenots”, ils arborent parfois la croix huguenote (ci-contre).
Cette croix semblable à la croix de Malte est accompagnée par une colombe représentant le Saint-Esprit.

Le journal d’inspiration réformée le plus connu est Réforme.

Une Église de la multitude

L’EPUdF par son histoire, se veut une église pluraliste et tolérante, qui accueille en son sein toutes les sensibilités chrétiennes, et plus largement encore tous ceux qui sont en recherche spirituelle. L’Eglise est le rassemblement des croyants, elle est à la fois visible et invisible. Il n’appartient pas aux hommes d’en délimiter les contours. L’Eglise est le fruit de la seule Grâce de Dieu, qui l’incite à toujours se réformer sous l’action du Saint-Esprit (Ecclesia semper reformanda).

Son message

L’EPUdF a pour MISSION de témoigner de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde et de quiconque croit. Le Dieu de Jésus-Christ n’est pas d’abord venu condamner l’être humain mais le sauver et l’aimer. C’est cela la Grâce, dont l’EPUdF proclame qu’elle est première (Sola Gratia, Sola Fide).

A la suite des conciles œcuméniques des premiers siècles du christianisme, elle proclame la dimension trinitaire de Dieu, à la fois Père, Fils et Saint-Esprit (Soli Deo Gloria).

La BIBLE est pour elle la seule source de révélation de Dieu. Nulle part ailleurs que dans l’Écriture, Dieu se donne à connaître (Sola Scriptura).

La prédication, l’annonce de la Parole, ainsi que les sacrements du baptême et de la Sainte-Cène, sont les moyens choisis par Dieu pour faire connaître Sa Parole à la communauté rassemblée.

L’EPUdF au sein du protestantisme français

Avec 400 000 membres, l’EPUdF est la plus importante église protestante française. Elle est rattachée à la Fédération Protestante de France (FPF) qui comprend diverses identités spirituelles : réformées, luthériennes et évangéliques, et qui regroupe un peu moins d’un million de membres.

C’est dire que le protestantisme en France est une toute petite minorité. Il n’est que la troisième RELIGION de France, après le catholicisme romain et l’Islam.

Mais le protestantisme français n’en est pas moins une minorité significative et active. Il a le constant souci de faire le lien entre la foi chrétienne et la culture contemporaine, entre l’église et le monde, entre la conviction chrétienne et la morale républicaine. L’EPUdF est également fortement engagée dans le dialogue œcuménique, tant avec l’église catholique qu’avec diverses dénominations chrétiennes orthodoxes, anglicanes, évangéliques.