Dans ce contexte très particulier où les cultes du dimanche 15 mars 2020 ont été supprimés à Saint-Marc et au temple, le pasteur Marie-Pierre VAN DEN BOSSCHE a assuré une présence au temple afin d’expliquer la situation aux personnes qui se sont présentées et prier avec celles qui le souhaitaient avant qu’elles ne rentrent chez elles. Elle nous fait part de ce qu’elle avait préparé.
MOMENT MUSICAL ET COURT SILENCE
LECTURE MATTHIEU 4.1-4 EX 17, 3-7
«3 Là, le peuple avait soif, le peuple maugréait contre Moïse.
Il disait : Pourquoi donc nous as-tu fait monter d’Egypte,
si tu nous fais mourir de soif, moi, mes fils et mes troupeaux ?
4 Moïse cria vers le SEIGNEUR : Que dois-je faire pour ce peuple ?
Encore un peu, et ils me lapideront !
5 Le SEIGNEUR dit à Moïse : Passe devant le peuple et prends avec toi des anciens d’Israël ; prends aussi ton bâton, avec lequel tu as frappé le Nil, et tu t’avanceras.
6 Quant à moi, je me tiens là, devant toi, sur le rocher, en Horeb ; tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit ainsi, sous les yeux des anciens d’Israël.
7 Il appela ce lieu du nom de Massa (« Provocation ») et Meriba («Querelle »), parce que les Israélites avaient cherché querelle, et parce qu’ils avaient provoqué le SEIGNEUR, en disant :
Le SEIGNEUR est-il parmi nous ou non ? »
PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU
Frères et soeurs,
Vous-aussi, venez ! Oui, venez au désert. Venez à l’écart pour prier.
L’Esprit-Saint nous y pousse comme il poussa Jésus après son baptême.
Qu’allons-nous y chercher ? Que sommes-nous allé chercher ?
Une libération ? Libération d’avec nos préoccupations ? Libération de nos addictions, de nos idolâtries ?
Qu’allons-nous trouver au désert que nous ne trouvons pas dans nos vie ?
Un peu d’essentiel ?
Et si l’essentiel, c’était la soif…
Aujourd’hui 3eme dimanche de Carême, nous croyons que Dieu, Dieu seulement, peut étancher notre soif, une soif de Parole, une soif de présence, mais peut-être faut-il d’abord rencontrer la soif pour rencontrer Dieu…
Seigneur, que ton Esprit soit avec chacun de nous que nous puissions nous abreuver, aujourd’hui, à la source de ton amour.
Seigneur, que ton Esprit transforme notre cœur que nous puissions répondre favorablement à ton appel à te retrouver, dans le désert.
Amen.
LOUANGE : PSAUME 42.2,3, 43.3,4
Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure.
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
14/07.1-4 : L’oiseau ne sème ni ne moissonne
PRIERE DE REPENTANCE – PSAUME 130
Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons notre péché.
SILENCE
Depuis les profondeurs je t’invoque, SEIGNEUR ! 2 Seigneur, entends–moi !
Que tes oreilles soient attentives à mes supplications !
3 Si tu prenais garde aux fautes, SEIGNEUR (Yah),
Seigneur, qui pourrait tenir debout ?
4 Mais c’est auprès de toi que se trouve le pardon, afin qu’on te craigne.
5 J’espère le SEIGNEUR, j’espère vraiment ; j’attends sa parole.
6 Je compte sur le Seigneur plus que les gardes sur le matin,
plus que les gardes sur le matin.
7 Israël, attends le SEIGNEUR !
Car c’est auprès du SEIGNEUR qu’est la fidélité, et la libération abonde auprès de lui.
8 C’est lui qui libérera Israël de toutes ses fautes.”
43/02.1 : Vers Toi j’élève mon âme
DECLARATION ET ACCUEIL DU PARDON
Entre vous les hommes et moi, dit Dieu, il y a une distance mais elle n’est pas si grande que cela.
Quand tu souhaites que nous nous rencontrions, je suis déjà là.
Ne fermes pas ta porte car je ne la forcerai pas.
Il faut que tu me fasses rentrer chez toi.
Et même quand tu es persuadé que je suis un dieu rancunier, ne désespère ni de toi ni de moi.
Il se pourrait que contrairement aux apparences, au creux même des nuits les plus noires, sur une croix où une mort absurde se consume
je prépare des chemins d’espérance.
Ma bonté pour toi dure pour toujours.
Que cette assurance de mon pardon soit dans ton coeur.
Chantons notre reconnaissance.
43/02.2: Vers Toi j’élève mon âme
VOLONTÉ DE DIEU : MARC 12.28B-31
Pardonnés et libérés, écoutons ce que Dieu nous donne la force de faire :
Quel est le premier de tous les commandements ?
29 Jésus répondit : Le premier, c’est : Écoute, Israël ! Le Seigneur, notre
Dieu, le Seigneur est un, 30 et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force.
31 Le second, c’est : Tu aimeras ton prochain comme toi–même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux–là.
43/02.3: Vers Toi j’élève mon âme
PRIERE AVANT LA LECTURE DE LA BIBLE
Nous prions Dieu avant de lire les Ecritures, afin qu’elles deviennent pour nous Parole de vie.
SILENCE
Seigneur, garde-nous de nous croire arrivés, de nous croire possesseurs de ta vérité.
Rends-nous disponibles pour une nouvelle rencontre avec ton Evangile.
Que jamais le passé ne nous enferme,
Mais que par ton Esprit nous soyons prêts à partir à ton appel à nous laisser libérer par toi.
Amen.
LECTURES BIBLIQUES : Jean 4.5-42
5 Il arrive donc dans une ville de Samarie nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6 Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’était assis tel quel au bord de la source. C’était environ la sixième heure. 7 Une femme de Samarie vient puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire. 8 — Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter des vivres. — 9 La Samaritaine lui dit : Comment toi, qui es juif, peux-tu me demander à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? — Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. — 10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11 — Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? 12 Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
13 Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; 14 celui qui boira de l’eau que, moi, je lui donnerai, celui-là n’aura jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle.
15 La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici.
16 — Va, lui dit-il, appelle ton mari et reviens ici.
17 La femme répondit : Je n’ai pas de mari.
Jésus lui dit : Tu as raison de dire : « Je n’ai pas de mari. » 18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
19 — Seigneur, lui dit la femme, je vois que, toi, tu es prophète. 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
21 Jésus lui dit : Femme, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure
vient — c’est maintenant — où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car tels sont les adorateurs que le Père cherche. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
25 La femme lui dit : Je sais que le Messie vient — celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, lui, il nous annoncera tout.
26 Jésus lui dit : C’est moi qui te parle.
27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui s’étonnaient de le voir parler avec une femme.
Toutefois aucun ne dit : « Que cherches-tu ? » ou : « De quoi parles-tu avec elle ? »
28 La femme laissa donc sa jarre, s’en alla dans la ville et dit aux gens : 29 Venez voir ! Il y a là un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ! Serait-ce le Christ ?
30 Ils sortirent de la ville pour venir à lui. 31 Pendant ce temps, les disciples lui disaient : Rabbi, mange ! 32 Mais il leur dit : Moi, j’ai à manger une nourriture que, vous, vous ne connaissez pas. 33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu’un lui aurait-il
apporté à manger ? 34 Jésus leur dit : Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre. 35 Ne dites-vous pas, vous, qu’il y a encore quatre mois jusqu’à ce que vienne la moisson ? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs : ils sont blancs pour la moisson. Déjà 36 le moissonneur reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, pour que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. 37 En cela, en effet, ce qu’on dit est vrai : L’un sème, l’autre moissonne. 38 Moi, je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté, à vous, aucun travail ; d’autres ont
travaillé, et vous, vous êtes arrivés pour recueillir le fruit de leur travail. 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville-là mirent leur foi en lui à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. 40 Aussi, quand les Samaritains vinrent à lui, ils lui demandèrent de demeurer auprès d’eux ; et il demeura là deux jours. 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole ; 42 ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde.
22/04-1: Oh parle-moi Seigneur
PREDICATION
Frères et soeurs,
Jésus a soif. Il est seul et il a soif.
Ses disciples sont partis faire des courses. C’est l’heure la plus chaude de la journée, celle où même les ombres se cachent. Là, au bord du puits, il y a sans doute un arbre sous lequel Jésus s’est abrité, mais pas un chat ne se risque à traverser la chaleur étouffante de midi. Peut-être quelques personnes du village ont-ils aperçu, entre les lames des volets, ce groupe de juifs arriver mais, entre juifs et samaritains, on se méprise, on s’ignore et surtout, on ne se côtoie pas. Peut-être ne sort-on jamais lorsque l’ombre se blottit à l’intérieur des maisons dont les portes et les volets se ferment… Jésus a soif. Il est seul et il a soif. Alors pourquoi, étant donné qu’il est au bord du puits, pourquoi ne va-t-il pas puiser de l’eau ? Considère-t-il que c’est une tâche dégradante ? Ce ne peut être cela pour l’homme qui n’hésitera pas à laver les pieds de ses disciples. Est-il paresseux ? Comment pourrait-on croire cela d’un homme qui parcourt tant de kilomètres pour prêcher, guérir, rencontrer ?
Jésus a soif et il attend au bord du puits… comme s’il voulait ressentir encore cette soif… la faire patienter… ou encore comme s’il voulait ne pas se laisser dominer par elle et l’apprivoiser, la dresser… ou encore comme s’il avait soif… de soif, comme s’il creusait un puits en lui-même pour aller vers la soif car c’est au creux de la soif que se trouve la source.
La samaritaine a soif elle-aussi. La soif l’a jetée hors de l’ombre de sa maison pour aller dans la fournaise avec sa cruche au bord du puits. Faut-il donc que la soif la possède ! N’est-elle donc pas venue comme toutes les autres femmes du village, au petit matin pour la remplir ? Comment se fait-il qu’elle ait attendu midi ? Sa cruche est-elle déjà vide ? Peut-être ne sort-elle jamais que lorsque l’ombre se cache, lorsque portes et volets se ferment pour garder la fraicheur à l’intérieur… lorsqu’enfin, elle peut aller seule, sans regard désobligeant, méprisant… Ou peut-être est-ce tout simplement que la soif la possède, tout le temps, à chaque instant, une soif inextinguible, tyrannique, une soif de tout, une convoitise à jamais insatisfaite, un puits sans fond que rien ni personne ne peut combler, pas même elle, pas même son sixième mari… même s’il n’est pas vraiment son mari… Peut-être la samaritaine a-t-elle vu ce juif au bord du puits… peut-être a-t-elle voulu apaiser non seulement l’aridité de son gosier, mais aussi l’ardeur de sa curiosité… à moins qu’elle n’ait soif aussi, de rencontre, au bord de ce puits, où tant de rencontres amoureuses se sont nouées… mais, que va-t-elle penser là ? Un juif ne parle pas à une samaritaine !!!
Or, c’est l’impensable qui se produit. Non seulement Jésus lui parle mais il lui demande aussi à boire. Jésus sort de sa solitude pour rencontrer celle qui, comme lui, a soif. Ce sont deux soifs qui se rencontrent. L’une qui se laisse apprivoiser et l’autre qui se cabre comme un cheval sauvage. C’est bien ainsi que la samaritaine répond d’abord à Jésus. Elle se rebelle, elle se moque de lui et de sa prétention à lui offrir une eau qui ne lui donnerait plus jamais soif, à elle… Qu’il lui en donne donc ! On verra si elle aura encore besoin de venir au bord du puits. On verra s’il muselle sa soif. La samaritaine ne se laisse pas abuser par son discours… à moins qu’il ne lui prouve qu’il est plus grand que Jacob, cet ancêtre commun qui a creusé ce puits, « qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ».
Alors Jésus creuse… il ne creuse plus en lui-même le puits qui mène à la source… il creuse en elle… en cette femme. C’est en elle qu’il cherche la source pour étancher sa soif… Et en creusant, il rencontre son besoin d’aimer et d’être aimer… il la rencontre, telle qu’elle est… dans sa vulnérabilité… Il se glisse dans sa fragilité, dans sa blessure, dans sa fêlure, sans jugement, avec délicatesse… et c’est au creux de sa blessure que jaillit la source… au creux de la soif…
Alors la samaritaine pose là sa cruche pour chercher les gens du village, pour chercher tous les assoiffés. Elle n’a plus besoin de puiser car elle a bu de cette eau que Jésus lui donnait : « Il m’a dit tout ce que j’avais fait » raconte-telle autour d’elle. Elle ne peut pas retenir cette eau qui jaillit en vie éternelle. Elle coule de sa bouche comme un fleuve. La samaritaine devient la première évangéliste, la première missionnaire. Alors tous ceux qui s’étaient réfugiés dans l’ombre. Tous ceux que la soif n’aurait pas fait sortir sont venus. La samaritaine a su attiser leur soif, la faire jaillir. La femme n’est plus seule, au bord du puits.
Et nous ? Quelle est notre soif ? En ce temps d’épreuve où la plupart sont invité sà rester chez soi, par égard envers les plus vulnérables qui pourraient être gravement touchés par le corona virus,
En ce temps où d’autres, au contraire, sont fortement sollicités, enseignants, personnel médical et responsables politiques, nous pouvons entendre une invitation à aller au désert avec le Christ pour nous concentrer vers l’essentiel, nous pouvons entendre un appel à nous laisser creuser par la soif… car c’est de cette soif… que jaillit la grâce, en abondance, la source de la vie éternelle.
Je vous invite maintenant à un temps de silence de 5mn que je terminerai par une prière :
Silence (5mn)
Seigneur, comme la Samaritaine, je me tiens au bord du puits tout près des eaux profondes, là où Tu demeures sans que j’en aie toujours conscience. Je puise, je veille, j’espère et j’attends Ta venue dans l’ordinaire des jours. Alors, des profondeurs où j’ai puisé, crié vers Toi, tant désiré, j’ai vu la source devenir un fleuve d’eau vive.
Ce filet d’eau plein d’espérance, entretenu jour après jour dans l’ordinaire du temps, s’est révélé Promesse de vie éternelle : et voici qu’au pays de la soif, l’eau a jailli et se répand.
Oui, Seigneur, tout en moi exulte et renaît à ta venue, si imprévue qu’elle me surprend. Veille mon âme, au bord du puits, le Seigneur t’attend et te dit ’’Donne-moi à boire’’.
Amen
Musique
45/10.1-3 : J’ai soif de ta présence
ANNONCES – OFFRANDE
CÈNE ABSTINENTE
PREFACE
Louons Dieu:
Nous te rendons grâces, Dieu notre Père, car tu nous as donné celui que les prophètes ont annoncé, Jésus-Christ, ton Fils unique, notre Sauveur.
Ph 2.6-11
“ Etant de condition divine, il n’a pas voulu tirer profit de son égalité avec toi, mais il s’est dépouillé, prenant la condition de serviteur, devenant semblable à nous.
Ayant paru comme un homme, il s’est abaissé, se rendant obéissant jusqu’à la mort, à la mort sur une croix.
C’est pourquoi tu l’as souverainement élevé et tu lui as donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse et que toute langue confesse à ta gloire, que Jésus-Christ est le Seigneur. ”
Aussi, avec l’Eglise universelle, nous célébrons ton nom [et nous chantons]:
62/41 : Saint notre Dieu le tout puissant Seigneur
RAPPEL DE L’INSTITUTION JEAN 13.1-17
“1 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
2 Pendant le dîner, alors que le diable a déjà mis au coeur de Judas, fils de Simon Iscariote, de le livrer,
3 Jésus, qui sait que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va à Dieu, 4 se lève de table, se défait de ses vêtements et prend un linge qu’il attache comme un tablier.
5 Puis il verse de l’eau dans une cuvette et se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qui lui servait de tablier.
6 Il vient donc à Simon Pierre, qui lui dit : Toi, Seigneur, tu me laves les pieds !
7 Jésus lui répondit : Ce que, moi, je suis en train de faire, toi, tu ne le sais pas maintenant ; tu le sauras après.
8 Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi.
9 Simon Pierre lui dit : Alors, Seigneur, pas seulement mes pieds, mais aussi mes mains et ma tête !
10 Jésus lui dit : Celui qui s’est baigné n’a besoin de se laver que les pieds : il est entièrement pur ; or vous, vous êtes purs, mais non pas tous.
11 Il savait en effet qui allait le livrer ; c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous purs.
12 Après leur avoir lavé les pieds et avoir repris ses vêtements, il se remit à table et leur dit : Savez–vous ce que j’ai fait pour vous ?
13 Vous, vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le suis.
14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ;
15 car je vous ai donné l’exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi j’ai fait pour vous.
16 Amen, amen, je vous le dis, l’esclave n’est pas plus grand que son maître, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé.
17 Si vous savez cela, heureux êtes–vous, pourvu que vous le fassiez !”
PRIERE DE COMMUNION
Nous prions :
Père, au moment de nous approcher de cette table, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrection, et nous attendons son retour.
Sur cette table, il n’y a aujourd’hui, ni pain, ni vin.
Nous sommes avides de posséder, de conquérir, de consommer, mais la vraie vie consiste à t’appartenir, à être vaincus par ton amour, à se déposséder pour mieux servir et pour mieux donner.
Aussi, au moment où nous nous apprêtons comme d’habitude à nous approcher de cette table et à partager le repas de Jésus ton fils, envoie sur nous ton Saint-Esprit pour que, dans l’abstinence, nous puissions t’adresser notre prière, en communion avec la création toute entière.
SILENCE
Nous nous unissons dans la prière :
Seigneur Dieu, ton Fils, au désert, a été tenté comme nous en toutes choses : que ta Parole nous affermisse et nous fortifie.
En ce temps d’épreuve pour notre humanité, nous voulons te confier tous nos responsables afin qu’ils prennent les mesures les plus appropriées pour endiguer le corona-virus.
Ne permets pas que nos nations et nos concitoyens se renferment sur euxmêmes.
Au contraire, permets que chaque pays comprenne que la solidarité est le plus sûr moyen de venir à bout de la pandémie.
Nous te confions tout particulièrement le personnel soignant qui se dévoue jour et nuit et alors qu’il est déjà fortement éprouvé au quotidien. Donne à chacun la force dont il a besoin.
Nous te confions tous les enfants, adolescents et jeunes qui se retrouveront à la maison dès lundi ainsi que leurs enseignants. Permets que des solutions soient trouvées pour que leur formation continue à domicile. Permets aussi que des solidarités soient mises en place pour la garde des enfants, notamment auprès des personnes contraintes à aller travailler ou mobilisées à l’hôpital.
Nous te confions toutes les personnes vulnérables, toutes les familles touchées par le virus et toutes celles qui sont en deuil, afin qu’elles puissent expérimenter la force de ta présence.
Que ce temps de carême et de restriction d’activité soit pour chacun un temps de redécouverte de l’essentiel, de prière et de solidarité avec tous ceux qui en ont besoin, soignants, malades, enseignants, enfants, parents et personnes vulnérables.
Silence
Et comme Jésus l’a enseigné à ses disciples, nous réunissons toutes nos prières en t’adressant celle que Jésus nous a apprise :
NOTRE PERE
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé,
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles.
Amen.
PRIERE D’ACTION DE GRACES
Père, nous te remercions pour ton fils Jésus-Christ.
Il est la lumière du monde: celui qui le suit ne marchera pas dans la nuit.
Dieu notre Père, nous te rendons grâce de nous avoir donné le pain de vie, ton fils Jésus, afin que par Lui, nous soyons rétablis dans ton alliance.
Affermis en nous la volonté de le suivre sur le chemin qu’il nous a tracé pour nous conduire tous ensemble jusqu’à toi.
Dieu béni pour les siècles des siècles.
Amen
22/07.1-4 : Ecoute, entends la voix de Dieu
BENEDICTION
Recevons la bénédiction de la part de Dieu :
Que le Seigneur te bénisse et te garde.
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage et t’accorde sa grâce.
Que le Seigneur tourne vers toi son visage et te donne la paix.
Amen.
cantique: 62-72 : Sur le chemin où tu appelles
MOMENT MUSICAL ET SORTIE