Le terme « synode » vient du grec synodos qui signifie réunion. (Littéralement “cheminer ensemble”)
Un synode est donc la réunion périodique, soit au niveau régional, soit au niveau national, de laïcs et de pasteurs qui décident et déterminent, ensemble, des affaires de l’Eglise et des formes de son témoignage.
Le synode de l’Eglise protestante unie de France a un pouvoir décisionnel, ce qui le distingue d’un synode des évêques convoqué par le pape ou d’un synode diocésain réuni par un évêque catholique qui n’est que consultatif.
C’est en 1559 que les Eglises réformées envoyèrent à Paris des députés pour voter, clandestinement, une Confession de foi et une discipline ecclésiastique. Ce fut le premier synode national des Eglises réformées. Cette Confession de foi prendra le nom de Confession de la Rochelle en 1571. Celle-ci précise, de façon significative : « Confession de foi faite d’un commun accord par les Français qui désirent vivre selon la pureté de l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ ».
Il est précisé ainsi, que l’Eglise n’est plus définie par une autorité épiscopale qui se dit être dans une succession apostolique, mais par une assemblée qui, de par son rapport aux Ecritures, cherche à se situer dans la fidélité aux temps apostoliques.
Conformément à sa constitution, l’Eglise protestante unie de France est donc organisée selon le régime presbytéro-synodal.
- Presbytéro, pour dire les « anciens » de la communauté locale comme acteur de la vie de l’Eglise ;
- Synodal, pour dire la nécessaire communion ecclésiale au niveau d’un pays.
Le synode de l’Eglise protestante unie de France se réunit une fois par an au niveau régional et au niveau national.